De Papi Gilles,
lundi 11 juin 2012,
Margot, Audrey, Edith,
Ce petit mot pour vous informer, qu’ayant été interrogé sur votre capacité de discernement permettant d’être entendues par le juge, ne pouvant y répondre, j’ai décidé d’appeler votre Maman au téléphone.
Cet appel a permis durant notre entretient de plus de deux heures, dans arriver à ce qu’elle me demande d’arrêter la procédure vous concernant.
Sa demande me touchant ,allant dans votre intérêt et semblant lui tenir à cœur , sans attendre la décision de la cour d’appel de Montpellier, j’ai fait part à mon conseil de mon désistement.
J’ai pu durant cet entretient avoir confirmation de votre liberté de répondre au petit mot que je vous fais parvenir par mail.
Je m’en réjouis pour vous, cela pourra permettre d’avoir des relations trop longtemps absentes.
Pour votre petite sœur, je ne suis pas certain qu’elle bénéficie de tel pouvoir de décision, et verrais avec vos parents ce qui y a lieu d’envisager pour quelle connaisse enfin son Papi Gilles.
Comme l’a dit votre Maman lorsque l’on s’est quitté , « c’est un pas » ce qui est vrai et j’apprécie cette formulation puisque c’est de vous trois qu’il s’agit.
J’ai pu apprendre que vos études allaient pour le mieux, bien qu’onéreuses, je lui ai donné la solution pour y faire face et apprécié qu’elle soit tranquillisée.
Je vous tiendrais informé des évènements à venir.
Affectueusement, Papi Gilles